Les jeux épistémologiques, l'engagement, qui fait quoi ?

Réaliser, c'est trouver sa place

La dernière étape du processus de réalisation d'un JE c'est le passage à l'opérationnel, le test.
Ce test implique que chacun prenne une place active déterminée. L'objectif est de franchir un pallier dans le projet, qui servira de base aux itérations futures.
L'engagement est une phase clef du processus. Souvent négligée, elle entraine des retards des incompréhensions et la déception des partenaires. Il est essentiel à ce moment du processus de faire le point sur le projet, de définir la forme, de s'assurer que les intentions sont réalisables, que l'on dispose des moyens nécessaires, que chacun est prêt à remplir sa tâche.
Le commanditaire doit valider fermement l'avancée du projet, il s'engage à stabiliser les données nécessaires. Il verrouille ses attentes.
Le prestataire doit réaliser un prototype cohérent  qui répond aux intentions fixées, qui sert le contenu pédagogique. Il doit alerter le commanditaire sur les délais, les réalisations possibles et celles qui sont abandonnées. Il verrouille la progression du projet.
A l'issue de l'itération un nouveau cycle peut commencer. Un nouveau constat est effectué, qui mène à de nouvelles intentions complémentaires, faisant appel à de nouveaux moyens, appelant de nouveaux engagements.

Plus nombreuses seront les itérations, plus abouti sera le projet, plus longs seront les délais. Pour éviter que le projet ne s'enlise en quête d'un absolu de détail, il est nécessaire de définir un niveau d'accomplissement, un seuil de satisfaction attendu, un délai de réalisation.

Par itérations successives, passant par les 4 étapes du processus, le projet progresse.

Un projet ce sont des hommes avec des idées, des envies, du désir, appuyés par des processus avec des données, des technologies, des méthodes. Satisfaire les uns en utilisant les autres demande à chacun souplesse et capacité de conciliation.
Certains pensent que choisir c'est renoncer.
Je crois que choisir, c'est avancer !