Jour 3 :
Asmodée quand le démon du jeu vous tient il ne vous lâche plus.
Après une
journée au Puy du fou qui fait tomber notre moyenne de 5 jeux par jours, nous
revenons frais et dispos éprouver les jeux du Flip. Mes monstres sont mordus
par l'Asmoquest, il nous est donc absolument impossible de jouer à autre chose
qu'à un jeu Asmodéen. Heureusement nous allons découvrir l'Asmosaloon et ouvrir
de nouveaux horizons ludiques à nos chères têtes blondes.
C'est décidé
on va jouer léger...
Euh ben non,
en fait, on est parti pour tester Elysium. J'avoue ne pas être séduit à la base
par ce jeu des Space Cowboys, Splendor me suffit. Un Asmoguide nous explique
les règles et nous commençons à jouer. Mon impression se confirme, il a un
défaut typique des jeux allemands du début des années 2000, la distance à
l'objectif. Pour remporter la partie il faut obtenir des éléments narratifs qui
une fois débloqués par la présence ou non des bonnes couleurs de ressource
permettent de gagner des points et de les démultiplier si on dispose de la
bonne carte qui va faire le truc qu'il est bien...
Je reprend :
- Niveau 1 des éléments narratifs donnant des "pouvoirs"
- Niveau 2 débloqués par un système de ressource
- Niveau 3 transformés en valeurs constituant une source de points de victoire
- Niveau 4 complété par un système de cartes qui par combo augmentent le nombre de points de victoire.
4 niveaux de
transformation pour atteindre l'objectif, c'est riche, mais un peu long.
Ok la
mécanique de ressource est très intéressante, bien sur elle est un peu faible
mais la mécanique de devant/derrière (ceux qui ont joué savent de quoi je parle
:p) reste un prétexte pour densifier le jeu. Évidemment, les Spaces cowboys
n'allaient pas nous faire un deuxième Splendor, il fallait du plus costaud.
Mais ce jeu relativement abstrait et assez confus ne m'a pas séduit.
Le matériel
est agréable, la mécanique de ressource est intéressante, la complexité du jeu
n'est pas nécessaire, le thème est collé j'aurais planté et récolté des
haricots que ce serait pareil (tiens ça ferait une bonne idée de jeu, zut
Rosenberg l'a déjà prise). Je lui donne un encourageant 6/10.
Nous
quittons les champs Élysées pour aller faire des salades de fruit. Christophe
Boelinger signe là un petit jeu sans prétention, efficace et rapide.
Puisque nous
en sommes aux petits jeux alors que les uns se gavent de fruit les autres,
Raphaël et Damien testent en avant première 7 Wonders le duel.
On retrouve
l'essentiel de 7 wonders avec une mécanique de ressource qui présente des
avantages (visibilité des ressources, stratégie de blocage déblocage) et des
inconvénients (verrous sur les ressources, temporisation de l'accès, blocage du
jeu, effet supérieur aux mécaniques du jeu)
Une victoire
aux points pour Raphaël qui empêche son frère d'atteindre la victoire militaire
absolue en bloquant l'accès à une ressource. Je trouve l'ensemble séduisant et
efficace mais la mécanique de ressource me laisse partagé. Un beau 7/10.
Nous
quittons l'espace Asmodée pour nous rendre à l'Asmosaloon.
Nous
commençons avec du facile : Colt express géant
La meute
connait déjà le jeu, ça cartouche ça défouraille, les coups pleuvent et votre
humble serviteur se retrouve sur fauché, brisé et criblé de plomb !
Cette
journée finit par une table ronde conférence "être auteur de jeu, mode
d'emploi" animée par Alexa Munoz du Centre National du Jeu de Boulogne
Billancourt
Manuel Rozoy, Mamzelle Mathilde, Matthieu "maitre
du monde" d'Epenoux,
Paul
Guignard sans joueur masqué, et Alexa Munoz
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3 sujets
abordés, la relation entre auteur et éditeurs, l’intérêt des concours et le
financement participatif. Une rencontre agréable des échanges intéressants et
une salle timide mais bien remplie. Les invités se sont prêtés au jeu des
questions réponse et sont restés pour échanger après la table ronde autour d'un
verre.
En
raccompagnant Paul Guignard à son stand j'ai appris avec plaisir qu'avec le
Joueur Masqué (le graphiste de pièce montée) ils avaient joué à termik, 3 jours plus tôt. Le monde du jeu est
tout petit.
J'ai fini la
soirée avec monsieur Guillaume de Tric Trac, sur un proto suisse plein de
pétrole et de derricks.
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