Quid de Seria Ludis

Auteur, Game designer, consultant formation , j'ai réalisé plusieurs projets ludopédagogiques, participé à des concours de créateur, édité un jeu, "Termik" et j'édite un projet chez Funforge". Dans Seria Ludis, je vous propose de découvrir mes avis, mes projets et ma contribution au monde du jeu et de la formation.

vendredi 4 décembre 2015

Le serious game dans l'histoire, l'histoire du serious game

De l’antiquité à aujourd’hui,
Platon, le jeu fondation de l'enfant ?

La formation actuelle s’appuie sur diverses solutions pour engager l’apprenant. Le jeu par sa capacité à impliquer émotionnellement et son aptitude à transporter le joueur permet de traiter des contenus variés.
Support de formation depuis la plus haute antiquité, les jeux d’apprentissage sont aujourd’hui regroupés sous la dénomination Serious Game.
Toutefois, la définition de ce terme reste imprécise. Pour les uns le Serious Game est un dispositif à vocation pédagogique, informative, communicationnelle, marketing, idéologique ou d’entraînement, s’appuyant sur des ressorts ludiques hérités du jeu vidéo.

L’apprentissage par le jeu en quelques dates
On attribue à Platon la citation : « On peut en savoir plus sur quelqu’un en une heure de jeu qu’en une année de conversation. ». Si le doute plane sur la véracité de cette attribution, dans le livre 7 des Lois Platon aborde l’intérêt du jeu sa capacité à transmettre les règles et définit l’importance du jeu dans la société pour la construction des valeurs de l’enfant.
  • En Italie dès le 15ème siècle les jeux de simulation militaire regroupés sous l’intitulé Serio Ludere passionnent l’aristocratie permettent de comprendre de former l’élite militaire à la stratégie et à la tactique.
  • Dès le 19ème siècle, sociologues et psychologues définissent les bases du jeu de rôle. Ils s’intéressent à l’effet cathartique que produit le jeu sur l’acteur impliqué dans un scénario.
  • Plus près de nous au 20ème siècle, dans les années 70, diverses études portant sur le jeu de société, le jeu de rôle, les activités de plein air et le jeu vidéo naissant, caractérisent l’intérêt de ces supports pour diffuser des contenus éducatifs, informationnels, mercatiques,…
  • Le lien entre technologie et Serious Game ne date que du début des années 2000. 

Jouer pour communiquer : en 2002, l’armée américaine utilise un jeu pour inciter les jeunes à s’engager.
Au vue de son histoire il semble que la définition de Serious Game soit trop réductrice, elle ne tient pas compte de la diversité des solutions ludiques non technologiques utilisées depuis des siècles pour comprendre et apprendre.

Un Serious Game doit il forcément être technologique ?

Au vu de l’historique de l’apprentissage par le jeu la réponse semble évidente, non.
Pourtant nombre d’entreprise limitent aujourd’hui leur solution à la seule simulation informatique sans utiliser les ressorts riches et variés que représentent le jeu.

Quelque soit le sujet, il existe un jeu pour le traiter, la technologie n’est qu’un moyen pour diffuser cet apprentissage.

De l’efficacité de la gamification

Annoncé comme la révolution du marketing et de l’apprentissage la gamification a le vent en poupe. Les articles fourmillent. Les chiffres foisonnent. Mais est ce vraiment une révolution ? Et enfin est-ce efficace ?




Et si on mettait des cadeaux dans notre lessive ?
Autre période, autre environnement économique même constat.
Les 30 glorieuses marquent l’évolution de la consommation des ménages. L’offre s’accorde au besoin et les consommateurs ont désormais un choix élargi. Les marques doivent convaincre en usant tous les subterfuges à leur disposition. Procter et Gamble fonde la marque Bonux sur un concept aussi simple qu’efficace : « Bonux, la lessive aux 500 cadeaux ». Dans chaque baril est caché un sachet contenant un jouet en plastique. La marque ne se bat pas sur le domaine de l’efficacité de sa lessive, mais sur la fonction du prescripteur, ici l’enfant de la famille qui accompagne madame pour faire les courses. Les parents le savent bien, rien n’est plus efficace qu’un enfant pour charger un caddie. Nous avons tous été témoins de ces enfants se roulant dans les rayons de supermarché pour obtenir qui un jouet, qui un sachet de bonbon, ou sa boisson préférée. Nous ne pouvons qu’apprécier leur capacité de persuasion.
Peut-on pour autant parler de gamification ?
Le cadeau bonux répond aux  trois composantes de la gamification : la simplicité, la progression, la récompense.
La simplicité : le concept doit être évident, logique, immédiatement compris. Chercher un jouet dans un baril de lessive.
La progression : L’expérience de l’utilisateur doit évoluer, en quantité, en qualité et en fonction. Ainsi un concept simple peut progressivement se complexifier pour fidéliser / engager l’utilisateur. Les 500 cadeaux bonux sont différents, se renouvellent, entrainent un effet de collection.
La récompense : en remplissant les conditions du jeu l’utilisateur obtient une récompense significative et satisfaisante. L’enfant cherche dans la lessive et obtient un jouet surprise.
Le système a fonctionné pendant des décennies. Mais existe-t-il des exemples modernes pour confirmer cette efficacité ?



Le programme fidélité grand Voyageur de la SNCF
Un concept simple, les voyageurs gagnent des points pour chaque voyage accompli
Les points gagnés peuvent être échangés contre des voyages, des cadeaux, des réductions ou des services. Plus l’utilisateur cumule de points plus large est le choix.
Avec 3 millions d’utilisateurs prévus à l’horizon 2016, et 80 % d’utilisateurs satisfaits le programme est un succès.
  
Mais dans la formation ça donne quoi ?
Bioderma Park, un environnement d'apprentissage ultra-gamifié

Depuis 2014, Symetrix propose pour son client Bioderma un environnement d'apprentissage Ultra-gamifié. Dans un environnement ludique, les utilisateurs se forment au conseil en produit de soin. Des mini-jeux, un tableau d’honneur, des destinations à débloquer, le biodermapark utilise des mécaniques de jeu pour engager les prescripteurs de Bioderma. La plateforme connait une progression régulière du nombre de visite. Actuellement elle compte 232 visites par jours et est amenée à augmenter encore avec une diffusion dans 5 pays.

Sans conteste, la gamification change l’expérience utilisateur. Elle le fidélise, l’engage, et l’enthousiasme dans une démarche ludique. Encore faut-il jouer la carte de la différenciation avec intelligence et proposer des modèles innovants, immersifs, et évolutifs pour ne pas lasser l’utilisateur.

vendredi 9 octobre 2015

Movers for Hire le retour



Chers amis bonjour !

Le montage de la première saison de Movers for Hire est enfin terminé. Nous avons fixé les dates de la seconde saison.
Mais avant tout, vous pouvez découvrir les moments forts de la saison écoulé.


Nous avons connu de grands moments, un lancement de folie, des déménageurs qui déboîtent, en une demi journée le tout était plié.
Forts de cette merveilleuse expérience, la maison Vaché Lesieur et associés vous propose de participer à la saison 2.
Le défi est à la hauteur pour nos équipes de joyeux déménageurs.
2 box et un entrepôt à vider, une frontière à franchir, une maison à remplir.

Le samedi 7 novembre,
Restauration prévue, pour ceux qui ont du courage, investissement de la maison avec jeux en soirée, et couchage (si on trouve assez de matelas ^^)
Donnez de la vie à notre projet, vous aussi venez déménager !


Maxence, Sabrina et les affreux mutants

lundi 17 août 2015

Movers for hire : le grand déménagement le pilote

Comme vous le savez déjà mon déménagement va devenir l'occasion d'un jeu. Voici le pilote du déménagement, la participation des professionnels.
et la petite dame on vous la met où la petite dame ?
Et c'est sous un soleil timide que nos premiers concurrents ont éliminé les premiers obstacles :
  • La machine à laver
  • le lave vaisselle
  • le frigo double bloc
  • le congélateur
  • le buffet
  • la grosse normande (non ils ont pas pris Sabrina)
  • le bureau de Dam
  • et les deux tables
Voici qu'arrivent les premières images des deux vainqueurs de cet épisode pilote. Le grand malingre et le gros costaud
de l'équipe des "déménageurs pas bretons" ont cumulé plein de points et gagné un gros chèque.
Le pilote est une réussite !
Bientôt vous vibrerez en direct à l'unissons des efforts du premier épisode de la saison de movers for hire : le grand déménagement.
Grraaaaouuu, je suis un professionel, je porte la table avec une seul main !

jeudi 13 août 2015

Ca va déménager, un exemple concret de gamification

Gamifier son déménagement
De tous les changements un changement de domicile est souvent le plus marquant. Déménager est un acte fondamental, souvent synonyme de bouleversements. L'acte fondateur du changement de domicile est l'organisation de notre passé et son déplacement vers le nouveau domicile. Souvent, les amis sont conviés pour aider, prêter la main, assister, et souvent ces moments d'échange sont l'occasion d'une fête. Chez moi fête et jeu sont indissociables. Aussi j'ai décidé de gamifier mon déménagement.
Je vous invite à découvrir ci dessous le teaser de mon déménagement, un teaser illustré et mis en page par Pao, un gaucher certes (c'est leur journée aujourd'hui), mais un gaucher talentueux.




Dès la semaine prochaine (après avoir vécu l'expérience) je compléterais cet article avec le feedback de nos impressions.

mardi 4 août 2015

The game fair has ended, Flip it up 4/4


Voici venu le temps du dernier volet de notre aventure Parthenaisienne, ou pour être plus juste Asmodéenne.
Hier, à l'Asmosaloon, nous avons joué à Colt Express. Nous voulions passer le temps pour réserver une place autour de Discoveries, la version dé de Lewis et Clark, présentée en avant première ici au FLIP (les visiteurs de Cannes semblent avoir eu la chance de le découvrir aussi). Le jeu doit être un must, un groupe de 4 joyeux joueurs à bloqué la table pendant toute l'après midi enchainant une partie après l'autre. Un peu dommage pour les autres joueurs qui eux aussi voudraient découvrir ce Discoveries...
Nous avons pris notre mal en patience et aujourd'hui nous allons donc jouer à Discoveries.
Lola est en repos, nous la croisons dans l'espace Asmodée, elle n'a pas pu tester Discoveries, nous la trainons de force jusqu'à l'Asmosaloon, elle va partager la partie avec nous !
Discoveries est un jeu pour 4 joueurs, Lola et Raphaël jouent en binôme, les garçons et Sab jouent chacun des autres rôles je serais observateur.

A la découverte de Discoveries
J'avais été relativement déçu par Lewis et Clark que je trouvais répétitif, long avec des tours à vide et des blocages presque incompréhensibles. Pourtant, amateur de la logique de course lente, de découverte et de l'esprit général du jeu j'admets que mon jugement sur une partie est surement un peu hâtif. Mais face à la masse d'excellents jeux qui sortent, j'ai du mal à consacrer du temps a des jeux qui me laissent sur ma faim.Pour Discoveries on m'a promis un jeu fluide, plus rapide que Lewis et Clark, j'espérais beaucoup de ce jeu de dé. Une fois les règles expliquées la partie commence. Les tirages de Sab et de Damien sont pas terribles (rapidement obligés d'échanger des dés pour faire quelque chose) Flo s'en sort mieux, Raph à un très bon tirage qui lui permet d'aller chercher le petit indien qui va bien. au bout de quelques tours le jeu s'est mis en place, les joueurs ont pris leur place, le départ de Raphaël lui garantit un certains confort il a réussi à recruter plusieurs indiens, les cartes objectifs qui tombent lui correspondent, il arrive à faire des doublets assez fréquemment, au bout d'une demi heure de partie il semble inarrêtable.

La machine est lancée sous le plateau de Raphaël et Lola s'entassent les objectifs
La fin de partie 1 heure plus tard laisse un résultat sans appel. 92 points pour le binôme Raphaël / Lola, quand les autres plafonnent entre 30 et  60 points. Des résultats très aérés pour une partie sans trop de surprise. Évidemment, l'ensemble fonctionne bien, mais l’interaction joueur / joueur est limitée au choix des objectifs et à la récupérations de ses dés. Le hasard présent à plusieurs niveaux (apparition des objectifs et des indiens, lancers de dé) a une importance considérable sur le jeu. Je sais que sur la masse le hasard se lisse et que tout les joueurs sont à la même enseigne, mais les mécaniques de correction de cette contraintes (changer la valeur des dés en en sacrifiant un) ne suffisent pas à contrecarrer les aléas. L'opportunité saisie par Raphaël en début de partie leur a garanti une avance substantielle qui n'a jamais été remise en cause par les autres joueurs. Je redoute les effets de king making et j'ai l'impression que nous en avons vécu un exemple.
Le jeu reste très agréable, parce que plus court que Lewis et Clark j'accepterais de refaire une partie.
En attendant je lui donne 6/10 il a corrigé les longueurs de  Lewis et Clark mais est tombé dans d'autres pièges peut être plus redoutables.
Nous continuons notre exploration des nouveautés avec bang le jeu de dé.

Bang ! je te lance mon dé, t'es mort !

Une lutine s'invite à  notre partie de bang, Lola essaye de s'échapper, impossible elle devra nous suivre jusqu'au bout ! La pauvre elle aura été bien punie, elle doit même nous supporter quand elle est en repos.

Je tire et je pointe, Bang, je suis mort

Damien est le Sheriff, flinguez le, mais flinguez le bon sang !

On traîne Lola jusqu'à l'espace Asmodée, pour finir notre série, pendant que Lola se repose on fait un petit Loony quest
Allez papa on fait un Loony quest ? Non, je vous interdit de faire des jeux vidéos !
Les enfants accrochent ils enchainent les niveaux en éclatant de rire, je dois être trop vieux, je suis passé à coté de quelque chose?

Eux, ils ont l'air d'aimer !
On finit avec un jeu social à Cuba, Flo adore les loups garous, mafia de Cuba répond à toutes ses attentes !
La tête à l'envers pour mafia de Cuba
Le jeu est efficace il remplit toutes les attentes d'un loup garou sans aucun de ses défauts, il est court, l'élimination ne porte pas à conséquence, les parties peuvent s'enchainer rapidement, toutefois je n'en abuserais pas. 8/10 pour un très bon petit jeu social.

La boite à cigare, ouverte !

L'escapade asmodéenne s'achève, Lola nous attire dans l'arrière boutique pour choisir nos cadeaux... Des cadeaux ? Pour avoir joué et s'être fait plaisir ? Pour avoir rencontré des gens formidables qui partagent notre passion ? La vie est drôlement bien foutue quand même !
Les crapauds ont obtenus plein de points sur leur carnet : Flo et Dam ont plus de  2200 points et Raphaël le petit chouchou des Asmoguides culmine à plus de 2500 points. Nous avons le droit de prendre 3 jeux. Les monstres désespèrent de trouver un jungle speed, jeu qui manque à notre ludothèque. Ça tombe bien un magnifique Jungle speed lapin crétin leur tend les bras. A l'intérieur sévit une petite figurine de lapin crétin, croyez le ou pas nous sommes tombés sur une demoiselle, habillée de rose, ils l'ont baptisée Lola ! Il nous reste deux jeux à choisir, je choisis "à l'ombre des murailles" version collector dans sa boite en bois, un jeu comme on les aime, vif, torturé, on va y laisser des neurones. Et comme dernier jeu nous prenons Mundus Novus, jusqu'à 6 joueurs, plein d'interaction, une mécanique de marché qui a fait ses preuves ce sera parfait.
Nos hôtes nous saluent, il est temps de partir. Pas sans nous rappeler que nous pourrions être amené à nous revoir, nos Asmoquest peuvent nous ouvrir les portes de l'événement ludique privé de l'année, l'Asmoday ! En effet les meilleurs résultats de l'Asmoquest seront tirés au sort afin d'obtenir des pass. Nous serions tellement heureux de revoir nos généreux hôtes...
Evidemment il reste encore beaucoup de jeux que nous n'avons pas eu le temps d'explorer, Mysterium, TIME stories, des concours auxquels nous aurions aimé participer, Quantum et samurai 7 chez Fun forge qui n'ont pas eu la visibilité espérée, Doria s'est retrouvée avec un effectif réduit pour le concours Quantum malgré une dotation intéressante.
Et bien sur tous les jeux des éditeurs plus confidentiels tel que l'astucieux pièce montée que nous jouons en association (dotation du concours de notre nuit du jeu), et surement beaucoup d'autres que nous n'avons pas vu.
Nous avions besoin cette année de vacances dépaysantes à faible cout vu que nous déménageons, le challenge est réussit, toute la famille est prête a signer pour une nouvelle édition dès l'année prochaine.

P.S: le bonheur appelle le bonheur, su ma boite mail un message de Monsieur Yoshi nous annonce la bonne, que dis je l'excellente nouvelle, la famille est conviée, au grand complet à l'Asmoday !
Elle est pas belle la vie ?

lundi 3 août 2015

The game fair has ended, Flip it up 3/4

Jour 3 : Asmodée quand le démon du jeu vous tient il ne vous lâche plus.
Après une journée au Puy du fou qui fait tomber notre moyenne de 5 jeux par jours, nous revenons frais et dispos éprouver les jeux du Flip. Mes monstres sont mordus par l'Asmoquest, il nous est donc absolument impossible de jouer à autre chose qu'à un jeu Asmodéen. Heureusement nous allons découvrir l'Asmosaloon et ouvrir de nouveaux horizons ludiques à nos chères têtes blondes.
C'est décidé on va jouer léger...
Euh ben non, en fait, on est parti pour tester Elysium. J'avoue ne pas être séduit à la base par ce jeu des Space Cowboys, Splendor me suffit. Un Asmoguide nous explique les règles et nous commençons à jouer. Mon impression se confirme, il a un défaut typique des jeux allemands du début des années 2000, la distance à l'objectif. Pour remporter la partie il faut obtenir des éléments narratifs qui une fois débloqués par la présence ou non des bonnes couleurs de ressource permettent de gagner des points et de les démultiplier si on dispose de la bonne carte qui va faire le truc qu'il est bien...
Je reprend :
  • Niveau 1 des éléments narratifs donnant des "pouvoirs"
  • Niveau 2 débloqués par un système de ressource
  • Niveau 3 transformés en valeurs constituant une source de points de victoire
  • Niveau 4 complété par un système de cartes qui par combo augmentent le nombre de points de victoire.
4 niveaux de transformation pour atteindre l'objectif, c'est riche, mais un peu long.
Ok la mécanique de ressource est très intéressante, bien sur elle est un peu faible mais la mécanique de devant/derrière (ceux qui ont joué savent de quoi je parle :p) reste un prétexte pour densifier le jeu. Évidemment, les Spaces cowboys n'allaient pas nous faire un deuxième Splendor, il fallait du plus costaud. Mais ce jeu relativement abstrait et assez confus ne m'a pas séduit.
Elysium, je ne rentrerais pas dans la légende

Le matériel est agréable, la mécanique de ressource est intéressante, la complexité du jeu n'est pas nécessaire, le thème est collé j'aurais planté et récolté des haricots que ce serait pareil (tiens ça ferait une bonne idée de jeu, zut Rosenberg l'a déjà prise). Je lui donne un encourageant 6/10.

Nous quittons les champs Élysées pour aller faire des salades de fruit. Christophe Boelinger signe là un petit jeu sans prétention, efficace et rapide.
Une salade de fruit en boite... appétissant ?
Puisque nous en sommes aux petits jeux alors que les uns se gavent de fruit les autres, Raphaël et Damien testent en avant première 7 Wonders le duel.


On retrouve l'essentiel de 7 wonders avec une mécanique de ressource qui présente des avantages (visibilité des ressources, stratégie de blocage déblocage) et des inconvénients (verrous sur les ressources, temporisation de l'accès, blocage du jeu, effet supérieur aux mécaniques du jeu)

Raphaël met son frère ainé sur la paille
Une victoire aux points pour Raphaël qui empêche son frère d'atteindre la victoire militaire absolue en bloquant l'accès à une ressource. Je trouve l'ensemble séduisant et efficace mais la mécanique de ressource me laisse partagé. Un beau 7/10.

Nous quittons l'espace Asmodée pour nous rendre à l'Asmosaloon.
Nous commençons avec du facile : Colt express géant

Des colts, un express, c'est géant !

La meute connait déjà le jeu, ça cartouche ça défouraille, les coups pleuvent et votre humble serviteur se retrouve sur fauché, brisé et criblé de plomb !

Cette journée finit par une table ronde conférence "être auteur de jeu, mode d'emploi" animée par Alexa Munoz du Centre National du Jeu de Boulogne Billancourt
Manuel Rozoy, Mamzelle Mathilde, Matthieu "maitre du monde" d'Epenoux,
Paul Guignard sans joueur masqué, et Alexa Munoz

3 sujets abordés, la relation entre auteur et éditeurs, l’intérêt des concours et le financement participatif. Une rencontre agréable des échanges intéressants et une salle timide mais bien remplie. Les invités se sont prêtés au jeu des questions réponse et sont restés pour échanger après la table ronde autour d'un verre.
En raccompagnant Paul Guignard à son stand j'ai appris avec plaisir qu'avec le Joueur Masqué (le graphiste de pièce montée) ils avaient joué à termik, 3 jours plus tôt. Le monde du jeu est tout petit.
J'ai fini la soirée avec monsieur Guillaume de Tric Trac, sur un proto suisse plein de pétrole et de derricks.