Quid de Seria Ludis

Auteur, Game designer, consultant formation , j'ai réalisé plusieurs projets ludopédagogiques, participé à des concours de créateur, édité un jeu, "Termik" et j'édite un projet chez Funforge". Dans Seria Ludis, je vous propose de découvrir mes avis, mes projets et ma contribution au monde du jeu et de la formation.

lundi 3 août 2015

The game fair has ended, Flip it up 3/4

Jour 3 : Asmodée quand le démon du jeu vous tient il ne vous lâche plus.
Après une journée au Puy du fou qui fait tomber notre moyenne de 5 jeux par jours, nous revenons frais et dispos éprouver les jeux du Flip. Mes monstres sont mordus par l'Asmoquest, il nous est donc absolument impossible de jouer à autre chose qu'à un jeu Asmodéen. Heureusement nous allons découvrir l'Asmosaloon et ouvrir de nouveaux horizons ludiques à nos chères têtes blondes.
C'est décidé on va jouer léger...
Euh ben non, en fait, on est parti pour tester Elysium. J'avoue ne pas être séduit à la base par ce jeu des Space Cowboys, Splendor me suffit. Un Asmoguide nous explique les règles et nous commençons à jouer. Mon impression se confirme, il a un défaut typique des jeux allemands du début des années 2000, la distance à l'objectif. Pour remporter la partie il faut obtenir des éléments narratifs qui une fois débloqués par la présence ou non des bonnes couleurs de ressource permettent de gagner des points et de les démultiplier si on dispose de la bonne carte qui va faire le truc qu'il est bien...
Je reprend :
  • Niveau 1 des éléments narratifs donnant des "pouvoirs"
  • Niveau 2 débloqués par un système de ressource
  • Niveau 3 transformés en valeurs constituant une source de points de victoire
  • Niveau 4 complété par un système de cartes qui par combo augmentent le nombre de points de victoire.
4 niveaux de transformation pour atteindre l'objectif, c'est riche, mais un peu long.
Ok la mécanique de ressource est très intéressante, bien sur elle est un peu faible mais la mécanique de devant/derrière (ceux qui ont joué savent de quoi je parle :p) reste un prétexte pour densifier le jeu. Évidemment, les Spaces cowboys n'allaient pas nous faire un deuxième Splendor, il fallait du plus costaud. Mais ce jeu relativement abstrait et assez confus ne m'a pas séduit.
Elysium, je ne rentrerais pas dans la légende

Le matériel est agréable, la mécanique de ressource est intéressante, la complexité du jeu n'est pas nécessaire, le thème est collé j'aurais planté et récolté des haricots que ce serait pareil (tiens ça ferait une bonne idée de jeu, zut Rosenberg l'a déjà prise). Je lui donne un encourageant 6/10.

Nous quittons les champs Élysées pour aller faire des salades de fruit. Christophe Boelinger signe là un petit jeu sans prétention, efficace et rapide.
Une salade de fruit en boite... appétissant ?
Puisque nous en sommes aux petits jeux alors que les uns se gavent de fruit les autres, Raphaël et Damien testent en avant première 7 Wonders le duel.


On retrouve l'essentiel de 7 wonders avec une mécanique de ressource qui présente des avantages (visibilité des ressources, stratégie de blocage déblocage) et des inconvénients (verrous sur les ressources, temporisation de l'accès, blocage du jeu, effet supérieur aux mécaniques du jeu)

Raphaël met son frère ainé sur la paille
Une victoire aux points pour Raphaël qui empêche son frère d'atteindre la victoire militaire absolue en bloquant l'accès à une ressource. Je trouve l'ensemble séduisant et efficace mais la mécanique de ressource me laisse partagé. Un beau 7/10.

Nous quittons l'espace Asmodée pour nous rendre à l'Asmosaloon.
Nous commençons avec du facile : Colt express géant

Des colts, un express, c'est géant !

La meute connait déjà le jeu, ça cartouche ça défouraille, les coups pleuvent et votre humble serviteur se retrouve sur fauché, brisé et criblé de plomb !

Cette journée finit par une table ronde conférence "être auteur de jeu, mode d'emploi" animée par Alexa Munoz du Centre National du Jeu de Boulogne Billancourt
Manuel Rozoy, Mamzelle Mathilde, Matthieu "maitre du monde" d'Epenoux,
Paul Guignard sans joueur masqué, et Alexa Munoz

3 sujets abordés, la relation entre auteur et éditeurs, l’intérêt des concours et le financement participatif. Une rencontre agréable des échanges intéressants et une salle timide mais bien remplie. Les invités se sont prêtés au jeu des questions réponse et sont restés pour échanger après la table ronde autour d'un verre.
En raccompagnant Paul Guignard à son stand j'ai appris avec plaisir qu'avec le Joueur Masqué (le graphiste de pièce montée) ils avaient joué à termik, 3 jours plus tôt. Le monde du jeu est tout petit.
J'ai fini la soirée avec monsieur Guillaume de Tric Trac, sur un proto suisse plein de pétrole et de derricks.

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